Pas des façons de faire (Alternative)
Voila déjà quelques mois que nos rencontres fleurissaient notre jardin secret.
Pour la seconde fois, je me rendais chez elle.
Au souvenir de l'accueil qu'elle me fit voilà une semaine, mon pas se fit plus grave.
M'écrire là, décider quand, me dire quoi, m'imposer le comment,
Et sa robe brusquée parce qu'enlevée trop vite, détestable arrogance!
Cette fois ci, l'initiative serait mienne.
Une main ferme empêcherait sa robe de glisser à ses pieds, l'autre main l'accompagnerait jusqu'au divan.
Assis en face d'elle, tout en la regardant avec des yeux de fauve, j'éteindrai ses envies par des mots sans saveurs.
Mon pied pointant vers elle lui dirait mon désir, mes questions sur sa vie l'ennuieraient pour de bon.
Bras ouverts, mains ouvertes, je lui refuserai ce sourire qui invite.
Et la porte s'ouvrit, chemise en coton blanc, bas noir teinté de rouge, la porte se ferma.
Une main, ses cheveux, une main, sa chemise, ces lèvres qui se trouvent, mes mains qui la soulève, ses jambes autour de moi, son dos contre le mur, ces vêtements qui tombent, une bouche, son cou, le vague souvenir d'avoir pensé alors que l'homme n'est qu'un homme et qu'elle est une reine…
Ecrit trop vite (je n'aime pas) suite à la lecture d'un superbe texte d'une blogueuse qui je l'espère, ne m'en voudra pas d'imaginer une suite toute personnelle à ses mots.